MHALBI BÔNOIS AUTHENTIQUE- VERRINES DE CRÈME DE RIZ CONCASSÉ À LA CANNELLE ET FLEUR D'ORANGER

 

Mhalbi bônois- Mhalbi bônois est un entremet à l'origine, sorte de crème de riz en grains concassé, de lait frais entier, fleur d'oranger et cannelle pour l'authentique recette du terroir bônois déjà publiée en 2004 et qui fut méconnue et inédite. Ce n'est pas de la poudre de riz. Plusieurs versions se trouvent sur mon blog.

Préparé la veille de ramadan pour être servi au shour du premier jour de ramadan, ainsi que pour

d'éventuelles cérémonies de baptême ( circoncision) qui peuvent s'organiser pendant les soirées de ramadan.

Le mhalbi est toujours accompagné de chrik, ces brioches pures bônoises à la semoule. L'un ne va jamais sans l'autre.

Le mhalbi est servi traditionnellement dans des assiettes plates, décoré avec de la cannelle, jamais de chocolat, le goût ne sera plus le même et les dessins suivent un code bien défini que seuls les autochtones bônois connaissent. 

Article à venir...

Dans notre tradition ancestrale dans Bône l'antique, le riz qui servira pour le mhalbi est trié, lavé, et séché à l'air libre quelques jours auparavant puis concassé jadis au mortier et pilon et que l'on stocke pour le mois de ramadan.

De nos jours nous faisons la même chose sauf que le riz est concassé brièvement au moulin à café .

1 litre de lait frais entier 

1 bonne tasse à café et demi de riz lavé, séché à l'air quelques jours auparavant et à peine concassé au moulin à café, en aucun cas réduit en poudre

4 à 5 cs de sucre, plus ou moins selon votre goût

quelques gouttes d'extrait naturel de fleur d'oranger,  

soupçon de sel

1 petit verre d'eau pour démarrer la cuisson

cannelle pour décorer.

La tasse à café mesure 110 ml et le riz doit être concassé pour le mesurer.

Verser 1 verre d'eau dans une cocotte à fond épais, le riz et la pincée de sel,

 placer sur feu doux et remuer, dès que çà devient consistant,

ajouter le lait petit à petit, ne pas cesser de remuer

Ajouter du lait si le riz absorbe rapidement le liquide,

terminer avec le sucre et laisser cuire sans cesser de remuer pour éviter que cela ne caramélise, le mhalbi est onctueux , il n'est pas fluide

ajouter la fleur d'oranger en dernier,

 sortir du feu et verser rapidement dans des assiettes ou des verrines , 

décorer avec de la cannelle selon un code bien défini comme le veut la tradition ancestrale.

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