M'HALBI OU MHALBI AU RIZ EN GRAINS CONCASSÉS TYPIQUE DE ANNABA À LA FLEUR D'ORANGERS
Mhalbi, crème de riz en grains concassés , recette inédite du terroir Bônois, spécialité de Annaba et fleuron des soirées et s'hour de ramadan accompagné de chriks, des brioches bônoises à la semoule. Le riz en grains est trié, lavé, séché à l'air et concassé, mais non réduit en poudre, servi lors de certaines fêtes, en fin de soirée tel que les circoncisions par exemple lorsqu'elles sont organisées pendant ramadan!
Le mhalbi Bônois est un entremet, particulièrement décoré de cannelle en poudre, chaque famille a ses propres dessins! et les oléagineux n'étaient pas utilisés !
Les décorations traditionnelles sont à la cannelle en poudre en forme de branches d'arbres stylisés, une croix avec 1 point de cannelle dans chaque carré, soleil sont les plus utilisées jadis !
Le mhalbi bônois diffère de celui de Constantine qui est parfumé à l'eau de rose et à base de poudre fine de riz à l'origine
Publié en 2004 sur mon site Google
Annaba (ancienne Bône), aujourd'hui appelée communément Bouna, l'une des quatre villes principales algériennes, elle est située à l'extrême nord-est de l'Algérie entre le fleuve Seybouse et la frontière tunisienne, distante d'une centaine de kilomètres. Elle est la quatrième ville d'Algérie en nombre d'habitants et la deuxième de part sa superficie après Oran.
Les habitants de Annaba dits Annabis mais plus couramment Bônois et Bônoises. " Autrefois, on l'appelait Bilad Al Unnâb, c'est-à-dire la ville des jujubes, à cause de la grande abondance de ce fruit en cet endroit ". Annaba est une ville côtière du Nord-Est Algérien.
La plupart des gens appellent cette ville Balad Al Unnâb, c'est-à-dire la ville des jujubes, à cause de la grande abondance de ce fruit en cet endroit ", des noyers, des chênes liège et Caroube ( kharoube). Annaba est une ville côtière de l'Est d'Algérie, 3ème ville principale après la capitale Alger, et Oran.
La mémoire d'Annaba se situe à l'intersection des grandes époques humaines en Algérie depuis la nuit des temps. L'homme est apparu dans le périmètre d'Annaba depuis le paléolithique, dans la zone de Ras-Al- Hamra (Cap de Garde), dans les collines de Bouhamra... Annaba.
L'évolution interne de la Numidie orientale, conjuguée à la position du site en rapport avec la Méditerranée, serait à l'origine de la naissance du premier établissement de sédentarisation vers le XIIe siècle avant J-C.
Hippone serait le résultat de l'évolution de ce point de fixation vers une escale et un comptoir portuaire d'une certaine importance notamment quand les relations commerciales se sont développées avec les Phéniciens. Du VIe au IIIe siècle avant J-C., Hippone se soumet à l'hégémonie carthaginoise.
Au IIIe siècle avant J-C., la consolidation du royaume numide, notamment sous le règne de Massinissa et de ses successeurs, entraîne l'intégration d'Hippone au royaume numide ; elle devient une ville royale, " Hippo Regius ". Ce rang lui est sans doute dû à son rôle de port qui assure les liaisons entre l'arrière-pays et la Méditerranée. Deux siècles plus tard, les chocs entre empires carthaginois et romain d'une part, et entre ces derniers et le royaume numide d'autre part, s'achèvent par le triomphe de l'expansion romaine et l'annexion d'Hippone Cette dernière devient un des plus grands centres de la nouvelle province numide soumise aux romains ; l'Africa Nova.
Les vestiges que nous voyons aujourd'hui représentent la phase romaine et ses séquelles vandales et byzantines. Ce qui fait l'individualité d'Hippone dans cette période, c'est qu'elle est devenue un centre de rayonnement de la pensée théologique augustinienne sous l'impulsion de l'évêque d'Hippone Saint augustin. La mort de cette éminente figure coïncide avec la défaite romaine dans la région sous les coups des Vandales et l'atrophie d'Hippone à tous les niveaux. Les Byzantins, malgré leur tentative, ne redonnent pas à la ville son éclat d'antan, tout au plus peut-elle constituer une escale ou un point de ravitaillement pour la flotte byzantine. Le VIIème siècle marque le début d'une nouvelle ère de l'histoire de la ville, lorsque celle-ci s'islamise.
Le Tombeau du Saint Augustin qui se trouve dans l'église du même nom à Annaba. Le site antique d'Hippone sera islamique aussi jusqu'à la fin du Xème siècle. La ville prend le nom officiel de Bouna ; mais on lui donne aussi le nom de Madinat Saybous (la ville de Seybouse). Au début du XIème siècle, la ville antique est abandonnée pour un nouveau site à 3 km au nord du premier. La ville Bouna Al Haditha (Bouna la neuve).
La nouvelle ville s'installe sur une hauteur de 40 mètres environ d'altitude, à la différence de l'antique qui se trouve dans le plat (1 à 3 mètres d'altitude) ; et dès 1040 environ la ville s'entoure de remparts pour renforcer sa défense naturelle. Les Sanhadjas, qui la fondent, en font un poste de défense et de surveillance de cette double-frontière terrestre et maritime. Parallèlement à cette fonction, Bouna va être aussi un port d'échanges commerciaux. Cette double fonction, la ville la garde sous les Muwahidines (XIIème siècle), sous les Hafsides (XIIIème au XVème siècle), et sous les Deys (XVIème au XIXème siècle). C'est aussi cette fonction qui l'expose aux agressions, dont la plus importante est celle des espagnols de Charles Quint, qui occupent la citadelle d'Annaba de 1535 à 1540. Dès cette date, la ville et sa région sont incluses dans les limites de l'Algérie moderne. Bouna (Bona) est parée d'un nouveau qualificatif : " Madinat Al Unnab ", ou Annaba qui se substitue progressivement à son ancien nom, surtout à la fin du XIXème siècle et aujourd'hui. La fonction de point d'échanges commerciaux, notamment avec l'étranger, fait d'Annaba et sa région une des assiettes de l'établissement de concessions commerciales européennes, prémices de la colonisation. C'est en avril 1832 qu'Annaba est définitivement investie et prise par l'armée d'invasion coloniale. Cette période émaillée par une longue résistance de 1832 à 1850, et puis surtout par le combat nationaliste prend fin en juillet 1962. " Les Arabes l'appellent lieu des jujubes, à cause de l'abondance qu'il y a de ces fruits... Les Chrétiens la nomment Bona, avec plus de raison, parce que c'est le meilleur et le plus fertile pays de toute la Barbarie... "
Pour 1 litre de lait, il faut:
1 bonne tasse à café et demi de riz lavé, séché à l'air quelques jours auparavant et à peine concassé au moulin à café, en aucun cas réduit en poudre
4 à 5 cs de sucre, plus ou moins selon votre goût
quelques gouttes d'extrait naturel de fleur d'oranger,
soupçon de sel
1 petit verre d'eau pour démarrer la cuisson
cannelle pour décorer.
Verser 1 verre d'eau dans une cocotte à fond épais, le riz et la pincée de sel,
placer sur feu doux et remuer, dès que çà devient consistant,
ajouter le lait petit à petit, ne pas cesser de remuer
Ajouter du lait si le riz absorbe rapidement le liquide,
terminer avec le sucre et laisser cuire sans cesser de remuer pour éviter que cela ne caramélise, le mhalbi est onctueux , il n'est pas fluide
ajouter la fleur d'oranger en dernier,
sortir du feu et verser rapidement dans des assiettes , décorer avec de la cannelle comme le veut la tradition.
Salam alaykoum, merci beaucoup pour vos délicieuses recettes. J’ai une petite question. Concernant le riz de cette recette, est-il possible de prendre du riz « normal » et de le mixer un peu ?
RépondreSupprimerS'il est bien emballé oui, il ne faut pas réduire en poudre.
SupprimerBonne Fête ma Chère Zika! Quelle délicieuse recette! Je l'ai faite en petit et grand format. Grosses Bises et Ramadan Kareem, ~Nessa
RépondreSupprimerMerci ma Nessa pour ton joli clin d'œil, il est parfait tu l'as si bien réussi, bisous.
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