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RECETTE AUTOUR D'UN INGRÉDIENT #109- ANNONCE DU THÈME

    J'imagine que vous êtes curieux de connaitre le thème de cette nouvelle édition culinaire !!! Ravie d'être la nouvelle marraine de cette nouvelle ronde du jeu "recette autour d'un ingrédient  #109 . Jeu culinaire i nitié par   Samar du blog  Mes inspirations culinaires  et Soulef du blog  Amour de cuisine . Mais avant de vous annoncer le thème, laissez moi vous rappeler ce qu'est ce jeu.   Chaque mois et à chaque nouvelle édition une blogueuse ou blogueur sont désignés pour mettre en vedette un ingrédient qu'ils choisissent  et mènent le parrainage du jeu. La précédente marraine était ma chère  Nessa qui avait choisi l'orange sanguine. Sans plus tarder, voici donc le thème pour cette ronde ci: LE FENOUIL   Ce légume de régime par excellence, plutôt un bulbe bisannuel, il est sur nos étals bien frais et bien croquant. Le fenouil accompagne à merveille le poisson, les plats et les tajines à l'agneau ou poulet fermier en Algérie, sauté ou braisé, en g

Khalwa- khalwet le3roussa el beldia- Techlila- Trez-Telet et seba3- Mariée bônoise d'antan



INÉDIT-Khalwa ou khalwet laaroussa et techlila, je relate un vécu, la cérémonie du bain ( hammam ), une très ancienne tradition  du patrimoine bônois d'antan qui est le bain de la mariée bônoise en grand - Techlila-Trez-Telet et Sebaa de la mariée bônoise d'antan et hammem el 3etrya après trois mois de vie conjugale !!

Si pour le fond, c'est à dire le bain en lui même reste le même pour la khaloua ainsi que pour le hammam de la mariée, la forme est différente. Elle était célébrée par les familles les plus aisées d'antan, aucune relation avec ce qui se passe actuellement, où personne n'a une idée réelle de la khalwa et beaucoup l'assimile à une exposition d'objets  et d'une multitude de gâteaux .....

Khalwet laaroussa , est une grande cérémonie festive qui vaut  une fête de mariage,  qui fête l'entrée dans le monde de la future mariée, la présence de la famille au grand complet, parents et parents par alliance jeunes et moins jeunes, le but c'est de festoyer et de fêter le bain de  la mariée en grand, les gâteaux  se limitaient aux beignets et café après le bain, parfois du makroud ou samssa ou bourek erranna  et un repas complet festif tel un repas de mariage en fait , ce n'est pas une exposition d'objets de luxe ou un étalage de tenue, mais juste ce qui était pratique et nécessaire pour le bain.

 Un bain qui réunit un grand nombre de personnes, toute la famille proche, paternelle et maternelle, les parents par alliance, mères, belles mères, filles mariées, brus, jeunes filles, cousines, un bain mondain en quelque sorte, ça permet des connaissances et des relations de part la présence de jeunes filles et mères désirant prendre des épouses à leurs garçons, rappelez vous, je l'avais narré dans un précédent article, ce sont les parents qui décidaient de tout !




Cette cérémonie revient chère à la famille de la mariée, car elle inclue, la location du bain maure tout entier pour la cérémonie qui prendra la journée, les repas, la prise en charge totale des invités de la famille par les parents de la mariée, les frais de l'orchestre féminin ( fkirettes ) qui anime la cérémonie, la messedna, personne qui se charge des invitations et des préparations des repas, les tayabettes, personnes qui activent dans le bain, remplissage d'eau, parfois les bains anciens n'e sont pas dotés de petits bassins , massage et gommage des invitées, les frais de la machta , habilleuse , maquilleuse qui s'occupe de la mariée jusqu'à l'entrée à l'intérieur du bain , car la machta n'entre pas dans la salle chaude ( bayt skhoun ) mariée et jeunes filles prennent leur bain dans une pièce privée ( la makssoura ) .


Ces préparatifs sont organisés à l'avance, une date est fixée, puis le bain maure loué pour la journée rien  que pour la famille, grand mère allait s'entendre pour la location du bain quelques jours à l'avance,  le tarif est fixé à partir des revenus du bain pour le même jour de la semaine, la propriétaire du bain se base sur son registre de commerce.
Les invitations lancées, on loue les services de la machta et la messedna, les tayebettes sont payées par la patronne du bain, mais chaque femme consent un pourboire suite à un massage ou gommage ou les deux.

les courses faites pour le repas et les collations

Le jour du départ pour le bain, la mariée part au bain maure accompagnée de sa famille, en général, ce sont les cousines qui restent à la maison avec  une ou deux tantes pour l'accompagner au bain,  car le reste des membres se trouve déjà sur place avec la machta et les fkirettes qui vont directement au bain pour accueillir la mariée une fois arrivée avec les jeunes filles , la maman ou une tante .

On allait au bain avec notre nécessaire, tapis de bain ( zarbiet el hammem ) qu'on posait sur les tapis déjà sur place, nos ustensiles en cuivre et le reste .... sebba, mahbess, stal, tasset el hammem, taffel, kesset el hammem ( gant de gommage ), fouta hrir, kabkab el hammem; mochta 3aj, salleka, tfal, préparé à l'eau de rose la veille, skoundettes ( cierges avec lesquels on accompagne la mariée à l'intérieur du bain, allumés ), brasero que l'on trouve allumé pour le benjoin, encens et wchaq w ded pour contrer le mauvais oeil.


Commence la cérémonie pour accueillir la mariée dans le bain sous des youyous et des effluves d'encens, les chants des fkirettes qui font l'éloge de la mariée, ( taalila ) de sa beauté, de son éducation, des incantations faites à Dieu pour la préserver .

Ensuite elle est abritée derrière un drap de soie ( malhfa hir ) ou grande serviette de bain qui est maintenue par les tantes ou les cousines, elle est déshabillée et on lui fera porter un jupon ( dokhla ) en satin broché de la maman ou d'une jeune tante bien mariée, présage de bonne augure, et de manchettes en tissu fin rebrodé de motifs en soie en relief ( kmems délia ou maadnous ), elle entre dans le bain avec des anneaux ( khlekhels ) en or aux pieds et aux bras, ses cheveux lâchés qui couvrent son visage,  lève ses bras autour de sa tête et grâce aux manchettes elle se cache des regards et est accompagnée par deux cousines très proches à l'intérieur du bain dans bayt le3rayess ( pièce réservée aux mariées et aux jeunes filles, le reste des invitées prend son bain dans la grande salle du bain !
A l'intérieur, la mariée est prise en charge par une tayeba qui reste à la disposition de la mariée et ses accompagnatrices.
La machta ( habilleuse ) ne s'en occupe pas à l'intérieur du bain.


Drap en soie naturelle très précieux, dareya hrir el janna 




Des boissons et des oranges sont servies à l'intérieur du bain, on sue et on a soif !!!!
Le bain prend toute la journée jusq'à presque 15 heures, puis une fois sortie du bain, la mariée ainsi que tout le monde qui l'aurait déjà précédé, sous des youyous, reprise en charge par la machta pour l'habiller et la présenter aux invitées avec simplement une okssa d'hab ou tall sur les cheveux qui auront un peu séchés avec la okssa bechkir, une simple gandoura d'hab et kmems , bachmaq dhab, khlekhels dhab, makiess, lawh ou collier; pas de dléla autrefois qui est un ornement de la tête compliqué et et se pose sur cheveux secs, réservé uniquement pour la mariée le jour de la cérérémonie du mariage , telet , tehzima et khareja.

 Le café est servi avec des beignets chauds , on attend de bien se reposer.
puis les carrosses arrivent à l'heure indiquée eh oui on se déplaçait grâce aux carrosses et calèches dans le temps,  pour ramener tout le monde à la maison familiale , un déjeuner complet tardif est servi, puis le café avec des makrouds  généralement, l'après midi continue festif , ensuite tout le monde rentre chez lui, 
on gardait les cousines célibataires pour la nuit, on se réunissait dans une grande pièce à faire les fofolles jusqu'au lendemain après, elles sont récupérées par leurs  papas respectifs !!!


La mariée porte les vêtements de sa maman ou d'une tante car les siens sont réservés pour le jour du mariage et les sept jours qui suivent !!!
Elle est simplement vêtue, aucune relation avec ce qui se passe de nos jours, je remarque dans les réseaux sociaux locaux que personne ne connait grand chose à nos us et coutumes.

Je me souviens depuis toute petite, grand mère Hnaifa issue d'une des plus grande famille autochtones , femme maîtresse , très généreuse et le cœur sur la main mais forte de caractère et intransigeante quand il le fallait, mémé Hnaifa nous avait gâté comme il n'est pas possible de le faire à ses petits enfants, enfants de son fils unique pour lequel rien n'était trop beau, elle gâtait aussi ses filles , même mariées, elle continuait à leur offrir des bijoux de grande valeur, tout ce qui était à la mode, elle le leur offrait que ce soit des bijoux, des tapis, des cuivres, de l'argent, des tissus pour robes qu'elle commandait  de France, les logeait en cas de besoin, je relate ceci car je suis la mémoire vive de ma famille, et cela restera pour les générations futures de toute la famille , mémé était une reine à l'époque !!!

Pour revenir à la location du bain, grand mère voyait avec la propriétaire du hammam et s'entendait avec elle pour un jour précis, le montant demandé était calculé sur  les rentes du même jour sur la semaine en se basant sur le registre du bain !

C'était mémé qui décidait de tout, maman était gâtée mais appliquait ses idées et ce qu'elle voulait pour nous, grand mère ne la contrariait pas , elle lui permettait de porter des robes courtes à la maison et ne la jamais obligée à s'habiller à la traditionnelle lorsqu'elle était encore jeune ! Maman l'a toujours reconnu !
Les objets sont très anciens et donc jaunis par le temps.

Taffel, ustensile où l'on garde le savon et l'argile de bain ( tfal ) d'où il tire son nom


Mahbess, seau en cuivre sert à emporter la cupule ( casserole de bain ( tasset el hammem ), le taffel et le kabkab ( sabot de hammam ). Il servait aussi à ranger les makrouds et à les offrir dedans. Couvert de cellophane tenu par des rubans en soie.


Seau à anse pour remplir l'eau dans le hammam, certains ne sont pas dotés de bassins individuels, sert aussi à transporter les socques, tasset hammem ( casserole de bain ), flancons de produits de toilettes et khzem.

Tasset el hammem, casserole en cuivre pour prendre de l'eau pour le bain


Kabkab el hammem, sabot de bain, socques en bois  adultes et fillette, celui ci a été repris par un site, j'ai commis la bêtise de le publier sans l'avoir signé dans un groupe !!!






okssa hsseb bou tléta fillette ( bonnet à pans pour hammam ) se porte sur cheveux séchés


Peigne fin en ivoire ( 3aj ) orné d'une khomssa en or incrustée, il sert à se débarrasser des restes du henné sur les cheveux , il est tellement vieux , on le garde précieusement !



Multiples vieux jupons en satin broché, fay et maless en Richelieu; pour entrée de la mariée à l'intérieur du bain.


Jupon tissu fay (dokhla fay )


Coussin velours brodé or pour asseoir la mariée

 Gant pour argile de bain ( tfal)


Kmems délia et maadnouss pour porter au dessus de la tête pour se mettre à l'abri des regards 


 Bonnet de bain à pans ( okssa ) en tissu éponge pour cheveux mouillés

Bonnet de bain à pans brodé point de croix

La techlila, littéralement "rinçage ", une sorte de petite douche rapide au bain maure , c'est un petit bain que prend la future mariée la veille de la cérémonie officielle du mariage avant de quitter la maison paternelle,  ce jour là, elle est accompagnée d'une ou de deux cousines proches, on l' accompagne au bain maure pour qu'elle prenne son bain rapidement puis rentre discrètement à la maison,

la machta en ce temps là, passait la nuit avec sa mariée pour procéder à l'épilation du visage, des membres, elle posait le louchi ou henna b dendi aux mains et aux pieds de la mariée, la faisait manger et s'occupait entièrement d'elle, la machta de l'époque n'exigeait pas une rémunération précise, c'est laissé à l'appréciation de la maman de la mariée et en fonction de ses moyens.

La machta faisait parfois cadeau de ses services lorsqu'il s'agissait d'une orpheline ou lorsque la famille n'avait pas beaucoup de moyens, ses services pouvaient être pris en charge par un membre de la famille en cadeau à la mariée.

Les bônois d'antan s'entraidaient et ne laissaient jamais un des leurs dans le besoin, ils s'arrangeaient toujours pour  que chacun d'entre eux garde sa dignité, seul comptait pour eux que la personne soit bien née, l'argent importait peu du moment que les familles sont du même milieu !

Le matin au lever, le jour de la cérémonie du mariage et du départ de la mariée, la machta se levait tôt et réveillait sa protégée, lui ôtait le henné  et la libérait puis rentrait chez elle, pour revenir à midi, déjeunait, et commençait à préparer le nécessaire pour l’apparat de la mariée .
Elle choisissait la couleur de la gandoura d'apparat qui doit être blanche, bleu ciel ( faddi ) , vert d'eau (lawzi )ou mauve (khzemi bered ), jamais de rose qui est réservé pour le 3ème jour du mariage ( telet), après la consommation du mariage*

Arrivée chez l'époux, le lit aura été fait par les membres des deux familles qui assistent, il sera fait et garni de parure en velours brodée de fil d'or ( fetla, frech dhab ) couvert d'une dareya ou malhfa hrir el janna, un petit garçon côté belle famille sera roulé sur le lit pour dit on le3roussa tbaker b tfol, la mariée aurait un garçon pour premier enfant

Le trez, ou le lendemain du mariage,  la famille de la mariée, maman et tantes, venaient avec des présents nécessaires pour le repas de midi, le metred, un grand plateau ( sinia ) remplie de noix, noisettes, amandes, bonbons, beignets chauds et un gros poisson dans la bouche duquel la mariée souffle ou feint de cracher puis que l'on attache à la cheville de la mariée qui doit le traîner dans la cour et l'enjamber à chaque va et vient sept fois, présage de bonheur et de sérénité du couple , ensuite il est nettoyé et frit, ses parents ne restent pas déjeuner, et en même temps la maman change de tenue à sa fille s'il n'y a pas de machta pour ce faire !

Le telet, ou 3ème jour après le mariage,  les parents de la mariée offre le repas  ( 3cha ) complet du 3ème jour après le mariage, une cérémonie festive où la mariée apparaît  avec ses tenues confectionnées pour son trousseau, il n'y a pas de limite de nombre, tout dépend des moyens des parents de la mariée, généralement 7 tenues lourdes précieuses mais maman nous en fait de chaque couleur, trois différents modèles.
En général, elle apparaît avec la tenue rose en premier et dléla, puis change autant de tenue toujours avec dléla, pour finir avec laffa gandouret sder en dernier, ce jour là du télet, les jeunes épouses présentes portent leur gandoura de velours et fatla, et pas comme on voit de nos jours la gandoura katifa se porte comme un cache poussière à tout bout de champ.

La forme ou la coupe de la gandoura authentique Bônoise ( Annaba )
La gandoura typique et authentique bônoise est ample, on ne doit pas voir les formes de la femme, elle est coupée de façon à camoufler les formes de la femme, composée de découpes au nombre de trois sur chaque côté nommés khratats et rokba assemblés entre eux, de face et de dos pas de découpe.

 L'encolure ( raqba ) n'est pas profonde,  

Un peu plus haut que l'ourlet on pique un à deux plis larges de 3 cm tout autour de la gandoura ( tejiiba )  car la fille est appelée à prendre du poids et à grandir encore du fait qu'elle est souvent donnée en mariage très jeune et de ce fait sa croissance n'est pas terminée, elle pourra ainsi profiter de ses robes plus longtemps en défaisant les plis. 

Les emmanchures nommées wech 3andi fik fait de bande large de 5 cm du même tissu et plissée, froncées ou simplement plates qui viennent se fixer aux emmanchures, il n'y a pas de manches aux gandoura car on couvre nos bras de kmems emmanchures amples fait de tissu fin rebrodé nommé délia ou maadnouss mais il arrive que l'on relève les kmemettes en les enroulant et en les fixant aux épaules ou noués dans le dos pour les plus âgées.



Dans le temps gandouret sder n'était portée que le jour du telet d'une mariée.
Pendant 7 jours,  la maman ou une tante ou les deux venaient habiller leur fille qui porte une tenue nouvelle à chaque matin pour montrer à la belle famille son trousseau et ses bijoux. les tbedels sont autres que celles qu'elle portera au telet ( 3eme jour du mariage ).
Ou la belle maman qui est déléguée par la mère de la mariée à qui elle confiait sa fille pour l'habiller chaque matin après le petit déjeuner si les parents de la mariée résident loin de leur fille .

Seba3 ou 7 ème jour après le mariage, ce jour là les cérémonies et festivités prennent fin, parfois on les fait durer 14 jours, on dit : sabaa ayems x sab3a zeydines pour les plus nantis.

Donc, ce 7ème jour se déroule en famille, la belle famille et la famille de la mariée sont présents
la mariée est vêtue de takhlila ,une grande étoffe en soie tissée de fil d'or en relief  ou de dareya de hrir el janna pour plus de  luxe qu'on fixe avec des khlelettes ( broches ) aux épaules sur une gandoura sans ceinture et dlela à 2 ou 3 reprises, on lui change juste la couleur de tekhlila, puis pour finir et clôturer les cérémonies, un petit garçon du côté de la famille de l'époux posera une ceinture en louis d'or ( mahzma ) ou simplement une ceinture en soie ( hzem hrir ).
On arrive à la fin de la cérémonie du mariage authentique bônois traditionnel qui se déroule ainsi à nos jours dans certaines familles, mais les protocoles ont été clochardisé par des personnes qui n'ont rien à voir avec nos coutumes et qui pratiquent certaines fonctions en essayant d'imiter le milieu bônois avec lequel , ils n'ont aucune relation, il faut dire aussi que Annaba, ancienne Bône a été envahie par l'exode rural et les travailleurs par milliers de l'industrie lourde qui défiguré notre Bône !

Hammem el 3etrya, un bain offert à la nouvelle épouse par sa maman sur invitation et autorisation de la belle famille.

C'est une façon détournée pour recevoir leur fille après trois mois de vie conjugale , la nouvelle épouse prend sa place et s'intègre dans son nouveau foyer tranquillement , donc ce bain n'est rien d'autre qu'une façon de revoir leur fille pour trois jours généralement; en principe, une fois partie chez l'époux, il est de coutume de ne jamais découcher qu'aux moments difficiles du aux aléas de la vie ou lors de mariages des frères ou sœurs .

Donc ce hammam el 3etrya est organisé par la maman, une petite fête est donnée, repas composé de jari, pâtes traditionnelles ( ne3ma ) , salades,  mraks ( plats de viande ) , entremets ( marka hlouwa ) et dessert , puis un café accompagné de pâtisseries traditionnelles , makroud, ghrayba, bourek erranna, samasa, kaak mankouche pour accompagner le café en premier, ce n'est pas une cérémonie fastueuse, il n'y a pas de fkirettes ni de machta, la nouvelle épouse porte juste 3oksset tall ou fatla et débdila dhab , kmem w sotret el hammem comme bijoux, ( collier, mahzma, makiess ).

Tout le monde n'offre pas ce bain de 3etrya à leurs filles, seuls  ceux qui ont les moyens peuvent se le permettre mais ceci reste assez intime et sans fkirettes, les bijoux portés dépendent du gabarit des parents de la jeune épouse, l'apparat de la tête ( chawchna w jbin sans laffa qui peuvent être portés très tard à chaque sortie pour le hammam lorsque la famille est aisée, khlekhels, khayt jawher nfoussi, madbah, dléla du quotidien avec zinet el khad, rdif d'hab pour les plus nantis  etc.....



Tapis de bain fait main au point de croix à la laine , les motifs peuvent différer selon le goût de chacun sur de la toile de jute , puis doublé  !
D'autres photos seront publiées au fur et à mesure de leur récupération de la maison familiale.

Dans la tradition bônoise, et pour se protéger du mauvais œil, on noue toujours un ruban rouge autour du poignet d'un nouveau né, ou autour de la cheville d'une nouvelle accouchée, le ruban sera rempli en son milieu d'une pincée de cumin que l'on noue ensuite le ruban sera noué autour de la cheville ( sorret el camoun ), ce fin ruban rouge en satin sera aussi noué autour de la fibule de fleur d'oranger ( mrach), tous ces symboles sont un héritage ancestral ottoman.



Les photos des objets que je publie sont très vieux et appartiennent à maman ou mes grands parents , ils datent de presque 100 ans si on sait que le trousseau est préparé dès la petite enfance de la fille , je posterais progressivement par rapport aux fouilles que je fais à la maison familiale qui regorge d'objets datant des années fin 1700 et l'ère ottomane et arabo andalouse., les andalous ne sont pas restés longtemps à Annaba car vite chassés par les Turcs..



STOP AU PLAGIAT DE MES CONTENUS ET DE MES PHOTOS. MES ARTICLES SONT 
INÉDITS ET JAMAIS RÉVÉLÉS SUR LE WEB. 

TOUTE PERSONNE OU GROUPES OU PAGES BÔNOISES ET ALGÉRIENNES QUI PARTAGENT MON TRAVAIL DOIT NÉCESSAIREMENT CITER LA SOURCE AVEC LE LIEN VERS LES ARTICLES. 

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Ici , je dénonce aussi après certaines blogueuses algériennes et bônoises....

Le quotidien 
"le soir d'Algérie" ( Belkaid ),  les groupes et pages bônoises qui se servent chez moi sans 
me citer, 
certains comptes instagram

 certains qui tiennent des comptes sur wikipédia, que je peux citer !!!!!

le soir d'Algérie, quotidien Algérien

l'echo d'oran

Bône ancienne , ses us et ses coutumes qui ne cesse de prendre mes contenus , du copié collé malgré mes remarques

Afef Anami qui tient une page de bijoux fantaisie qui prend tous mes contenus

Commentaires

  1. j'ai toujours plaisir à découvrir le patrimoine algérien à travers tes articles ,que je connais très peu malgré que je suis algérienne ! bises

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    1. Ravie que cela te plaise, ma Salima, je répertorie nos vraies coutumes anciennes, personne ne connait de nos jours, que quelques autochtones, ça se perd.

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  2. Bonjour Zika, tu m'as fait voyager avec cette cérémonie, et le voyage était très agréable. Bonne journée et gros bisous

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  3. Oh un super article merci une vrai découverte pour moi. je connais très peu la culture Algérienne.
    Bonne journée
    bisous

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