Je narre nos fêtes et cérémonies d'antan, et qui n'ont absolument rien à voir avec ceux que l'on voit de nos jours, notre cuisine du terroir bônois particulièrement parmi des recettes familiales et personnelles, mes clins d'œil pour la cuisine du monde é aussi.
Aussi loin que je m'en souvienne et si je dois choisir une période dans laquelle j'aimerais y revenir, c'est bien celle de mon enfance auprès de mes grands parents qui ont contribué de façon indélébile à mon éducation et à mon apprentissage, ce fut une période que je qualifierais de fantastique, notre vie fut un fleuve rempli d'histoires d'un vécu absolument féérique.
Parmi ces vécus, il y a ce pan de notre histoire d'Algérie du temps de la colonisation, où nous dévorions dans la rue les beignets au sucre emballés dans du papier glacé, nos aïeux ont vécu les fêtes et traditions coloniales de près ou de loin selon qu'ils soient citadins ou ruraux.
Il y a ce carnaval qui précède le mardi gras , ce sont des festivités qui duraient des jours avant le carême d'après mardi gras et le clôturent, pendant ce carême, il y a restriction du régime alimentaire des colons, interdictions de sucre, de gras et de viande durant 40 jours.
Maman encore très jeune disait, que quand même, ils ont plus de chance de pouvoir manger autre chose et boire au moins, notre jeûne est plus strict.
Donc ces jours de carnaval annoncent la fin de l'hiver, les festivités se déroulaient dans la rue, longtemps avant le carnaval, les colons fabriquaient et préparaient les véhicules qui vont transporter toutes les scènes que les familles ont décidé de jouer dans la rue, c'est un convoi de chariots et de camions décorés et déguisés pour l'événement, les personnes portaient des masques et des vêtements ahurissants, les scènes diffèrent d'un camion ou chariot à un autre, ceux qui faisaient les clowns, ceux qui cuisinaient des pâtes, macaronis et beignets dans d'énormes chaudrons ou des pots de chambre neufs en chantant, les gens étaient méconnaissables , c'est le carnaval, ces convois traversaient le boulevard Clémenceau où résidait grand mère maternelle et où j'allais passer des mois avant ma scolarité et pendant les vacances scolaires, maman se débarrassait de moi car trop espiègle et curieuse.
Ce boulevard, d'habitude désert et où il n'y avait que les propriétaires et artisans de marbre et de bronze qui réalisaient des statues et figurines et des maîtres ébénistes, devient extrêmement animé pendant le carnaval .
Il y a cependant une chansonnette qui m'ait restée gravée dans un coin de ma mémoire que chantaient à tue têtes les festoyants et qui disait: ah qu'ils sont bons quand ils sont cuits les macaronis.....
Pour un enfant, c'est un souvenir doux....
1 kg de farine
200 ml de babeurre ( leben )
22 g de levure instantanée
60 g de beurre mou
1 cs de miel pur
2 œufs
12 g de sel
vanille en poudre
600 ml d'eau tiède + ou - à ajouter progressivement, c'est au jugé
sucre
Au robot ou à la main
mélanger la farine , la levure et le sucre
ajouter l'œuf, le sel, le babeurre et travailler en ajoutant de l'eau chaude ( plus que tiède ) progressivement, il se peut que vous n'ayez pas besoin de toute la quantité de l'eau car les farines diffèrent
travailler 5 mn et laisser reposer à couvert jusqu'à ce que la pâte triple de volume, 30 mn pour moi
la pâte est très molle est élastique
Cuisson double friture pour des beignets crousti-moelleux
Chauffer une petite friture qui ne doit pas être fumante mais chaude, l'huile doit arriver à la mi hauteur des beignetshuiler à peine une main
presser la pâte pour sortir une boule grosse comme un abricot
la prendre avec une cuillère à soupe passée à l'huile et l'aplatir un peu
puis la jeter dans la friture pas trop chaude
cuire doré sur les deux faces et vérifier la cuisson à l'aide d'une broche
finir toute la quantité de la pâte, ça va vite
puis remettre les beignets dans une grande friture chaude une seconde fois et les frire en mélangeant et en retournant les beignets pendant 30 secondes puis les sortir
égoutter
servir chaud roulé dans du sucre semoule
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Algérie, carnaval
ils sont magnifiques tes beignets !! et me font terriblement envie !!
RépondreSupprimerbizzzoooo
Trop bon, trop bon ma Zika. Bisous
RépondreSupprimerDe beaux beignets
RépondreSupprimerBonne soirée
Bisous
Un grand mélange culturel pour toi ces beignets. Ils ont une empreinte orientale avec cette utilisation du babeurre peu présent dans notre cuisine. Ces beignets doivent être encore plus délicieux avec tous ces souvenirs bisous
RépondreSupprimerJ'aime ton histoire et j'aime tes beignets, j'adorerais en manger un ou deux !
RépondreSupprimerC'est une belle histoire que tu nous racontes merci et tes beignets me font bien envie
RépondreSupprimerBises
une jolie histoire et de jolis beignets
RépondreSupprimerbonne soirée
Ils sont beaux tes beignets, on a envie de les croquer ! Merci pour ce pan de ta vie si bien conté. Bonne soirée et gros bisous
RépondreSupprimerje suis fan de tes beignets et de l'histoire qui les accompagne ! bises
RépondreSupprimercoucou tellement appétissant ces beignets, il y a de quoi se régaler, bisous
RépondreSupprimerde superbes beignets et c'est bien de nous faire découvrir toutes ces traditions de ton pays
RépondreSupprimerexcellent après-midi bises