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CRÉPONNÉ - CREPONNET- SORBET AU CITRON TYPIQUE DE ANNABA

  INEDIT .  CREPONNET, SORBET AU CITRON TYPIQUE ET ORIGINAIRE DE LA VILLE D'ANNABA EX BÔNE- ALGERIE !   Et si google ne m'a pas menti à ce jour, cette recette du fameux sorbet au citron, emblème et originaire de la ville d'Annaba ex Bône en Algérie soit publiée pour la première fois sur le net.  Un peu d’histoire sur cette glace emblématique de notre belle ville de Bône !! Ce sorbet au citron, le créponneé est la glace fétiche et fleuron de notre coquette ville Annaba ex " Bône" en Algérie , créée par un pied noir Joseph Soriano lors de la colonisation  alors propriétaire du célèbre glacier l'Ours Polaire à Annaba ( Bône ) , chez FANFAN,   Longo et Nigro  et les autres glaciers ,cette ours polaire , la plus célèbre, elle  fut reprise après l'indépendance par un Algérien BERRABAH , natif de Annaba.   Ce créponnet a été repris par Gilbert dit Bébert qui l'a pris  de Bône  chez les Algériens qui ont continué  et ce jusqu'à présent à réaliser le crépo

CHAKHCHOUKHA BEL FOUL- ÉMIETTÉ DE GALETTE FINE À LA SEMOULE DE BLÉ DUR AUX FÈVES FRAÎCHES-- شخشوخة بالفول وزبدة عرب

 



Chakhchoukhet el foul est une exclusivité des terroirs de l'Est algérien à base d'émietté de galette fine de semoule de blé dur enrichie au beurre frais et des fèves fraîches et tendres à écosser de saison. Plat de pâte traditionnelles des temps de disette et de guerre. Nourriture substantielle avec des produits très basiques d'une cuisine ancestrale toujours réinventée par nos aïeules pour rassasier les bouches affamées des temps durs de guerre et de famine
Souvent servie dans ce que l'on appelle ( gharfia ou segouma en terre cuite ), vaisselle rustique et ancestrale en terre cuite toujours accompagnée de leben.

Chakhchoukhet el foul du terroir de la campagne de Bône et de l'Est algérien.
J'éprouve une grand respect et une profonde  gratitude envers nos aïeules qui ont dû subir les pires guerres en soutenant les hommes et partir elles mêmes à la guerre pour aider à libérer notre pays et arracher son indépendance. .
On se souviendra toujours de toutes ces femmes et mères de famille qui ont sacrifié leurs biens, pères, frères, fils et époux
laissées seules face à leurs terribles destin pendant de longues années de lutte pour l'indépendance, beaucoup n'ont plus revu leurs êtres chers partis au front pendant ces deux terribles guerres qui n'étaient pas les leurs et la guerre de libération nationale.

Ces femmes démunies, devaient chaque jour peiner à trouver de quoi rassasier leurs familles, ces bouches affamées , elles se débrouillaient tant bien que mal pour trouver ou inventer des repas substantiels car trop heureuses de trouver de quoi faire une galette et avoir un peu de lait.
Elles ramassaient ou faisaient du troc pour pouvoir rassasier les leurs, des herbes ou des légumes sauvages ou de saison qu'elles cultivaient ou qui poussaient sur leurs lopins de terre .

Durant ces années de misères et de privation, les femmes algériennes ne se détachaient pas de leurs traditions et la cuisine pour continuer à transmettre afin de perpétrer notre culture tant culinaire que vestimentaire riche qui rappelle la terre, et les événements religieux ou festifs pour sauvegarder nos us et coutumes qui symbolisent la culture berbère algérienne d'abord .

Les régions de notre pays sont riches en traditions culinaires et les secrets seront transmis de mères filles de génération en génération.
La cuisine des régions d'Algérie a été menée et sauvegardée par nos grands-mères, véritables muses gardiennes du temple qui ont su inventer, adapter et dompter les aléas de vie à leurs besoins.

Ce sont nos grands-mères qui ont veillé au grain et su préserver la mémoire témoin de notre civilisation amazigh( berbère ) pour que l'Algérie ne perde pas son identité.

Avec du pain sec elles ont en fait des plats délicieux telle chakhchoukhet el khobz, le hssou, mhamssa bel foul, mhamssa bel kromb, les légumes farcis avec des farces à base de mie de pain. Le sfou où le marc de café ( télwa ) était mélangée à de l'eau et bouilli dans laquelle sont émiettés des morceaux de pain pour le petit déjeuner des petits à défaut de lait, des plats substantiels qui rassasient les ventre creux des enfants.


Ingrédients de la chakhchoukha pour 4 

600 g plus ou moins de fèves fraîches à écosser

galettes de chakhchoukha

prévoir 300 g de beurre frais plus ou moins bien débarrassé du petit lait

leben


ingrédients

pour 3 grandes galettes ou 4 moyennes

1 kg de semoule fine de blé dur

12 g de sel

eau tiède au jugé


Préparation de la chakhchoukha

préparer vos galettes en mélangeant la semoule avec 1 c c de sel et de l'eau tiède au fur et à mesure jusqu'à obtention d'une pâte assez dure mais ne craquelle pas que vous pétrirez jusqu'à ce qu'elle devienne souple

la diviser en 3 ou 4 boules que vous aplatirez finement selon le diamètre de l'ustensile de cuisson

chauffer un tajine en terre cuite ou fonte ou même une poêle

cuire sur le tajine chaud sans qu'elle prenne  de couleur, les galettes doivent être presque dorées .

Émietter les galettes encore chaudes en minuscules morceaux çà sera plus rapide .

Réservez. 

Préparation de la galette à émietter



préparation de la chakhchoukha bel foul
verser les miettes de galettes dans une auge ( gas'aa )
porter à ébullition de l'eau dans un couscoussier
placer les miettes de galettes dans le haut du couscoussier
laisser cuire à la vapeur 15 à 20 mn
placer un joint autour et entre le bas et le haut si la vapeur s'échappe de là
après ce temps de cuisson
verser la chakhchoukha dans l'auge
saler si besoin avec du sel fin 
asperger d'eau chaude, 1/2 verre
et mélanger avec une cuillère en bois
couvrir et laisser reposer

entre temps
placer les fèves fraîches dans le haut du couscoussier, saupoudre de sel
couvrir et laisser cuire à la vapeur, verser dans une terrine, 
ôter la peau des fèves ou pas,

remettre à cuire la chakhchoukha une seconde fois à la vapeur pendant 15 mn

les miettes de chakhchoukha doivent être très tendres mais fermes
remettre dans l'auge, rectifier l'assaisonnement en sel ( sel fin ) si besoin
mélanger avec les fèves et le beurre frais fermier ( zebda aarab )
il faut que les pâtes soient bien imprégnées de beurre arabe ( mchakhchkha bel zebda )

servir avec du lait fermenté ( leben ) encore chaud dans une gharfia ou segouma , plat en terre cuite comme le veut la tradition.




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