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CRÉPONNÉ - CREPONNET- SORBET AU CITRON TYPIQUE DE ANNABA

  INEDIT .  CREPONNET, SORBET AU CITRON TYPIQUE ET ORIGINAIRE DE LA VILLE D'ANNABA EX BÔNE- ALGERIE !   Et si google ne m'a pas menti à ce jour, cette recette du fameux sorbet au citron, emblème et originaire de la ville d'Annaba ex Bône en Algérie soit publiée pour la première fois sur le net.  Un peu d’histoire sur cette glace emblématique de notre belle ville de Bône !! Ce sorbet au citron, le créponneé est la glace fétiche et fleuron de notre coquette ville Annaba ex " Bône" en Algérie , créée par un pied noir Joseph Soriano lors de la colonisation  alors propriétaire du célèbre glacier l'Ours Polaire à Annaba ( Bône ) , chez FANFAN,   Longo et Nigro  et les autres glaciers ,cette ours polaire , la plus célèbre, elle  fut reprise après l'indépendance par un Algérien BERRABAH , natif de Annaba.   Ce créponnet a été repris par Gilbert dit Bébert qui l'a pris  de Bône  chez les Algériens qui ont continué  et ce jusqu'à présent à réaliser le crépo

TBAÏKHA TYPIQUE ET EXCLUSIVE AU TERROIR BÔNOIS (1)

 

Tbaïkha,  typique et exclusive au terroir Bônois (Annaba), plat traditionnel à base de légumes d'hiver et d'automne frais et légumes secs, de la viande confite (khlie) , ou viande séchée (gueddid) , certains ajoutent  les basses côtes (lham kass bakri)du fameux bouchnef , variété de bourache sauvage fétiche dans ce plat à ne pas confondre avec les épinards ou les blettes ( selg sauvage ) et de khoubaïza  ( mauve ). 


Ce bouchnef , élément essentiel de la tbaïkha bônoise qui pousse en montagne  commandé au vendeurs ambulants qui arpentaient les rues et ruelles de la vieille ville, transportant le bouchnef sur leurs bicyclettes ou à dos d'âne et souvent lorsqu'il y avait de grandes quantités, c'est dans des charrues que l'on voyait le bouchnef à côté du selg arabe ( épinards sauvages ) et autres salades et herbes de la montagne dont la roquette et les brockls, beaucoup de ces légumes anciens et herbes ont disparu de nos jours .

Certains tenaient des étals aux halles du centre ville ( marché Français ) et à côté de ces bottes de légumes, il y avait des salicornes pour faire la fameuse slatet lebhar si chère aux bônois d'antan consommée en kémia jadis, les haricots de mer ( tellines ) et clovisses, les épinards arabes, le khorchof arabe, des moules et bien d'autres produits aujourd'hui disparus.

Souvent maman leur passait commande lorsqu'ils passaient dans notre coin au bord de la mer où les poissonniers foisonnaient.....


 Donc le bouchnef , khlie ( viande confite ) ou gueddid ( viande séchée ), en sont les ingrédients essentiels de tbaikha autrefois ...


Plus tard il fut remplacé par les épinards sauvages à défaut.


On utilise généralement les légumes d'automne , certains s'arrêtent à sept entre légumes frais et secs, mais c'est erroné d'affirmer une telle chose d'autant plus que certains légumes rustiques ont disparu que beaucoup ignorent, maman utilisait jusqu'à 10 à 11 légumes entre secs et frais,  lorsqu'elle en avait sous la main, il n'y a vraiment pas de règle immuable dans la cuisine et chaque mère de famille fait avec ce qu'elle a sous la main.


De nos jours on se passe du khlie , viande confite qui se perd


Toujours accompagnée de pain maison traditionnellement ou de matloue 




Pour 6 personnes :

viande confite ( khlie ) ou gueddid si possible

200 g de pois chiches  trempés la veille      

200 g d'haricots blancs,  le tout trempés la veille.

200 g de fèves sèches trempées la veille 

Environ 500 g de cardes, ( khourchef  arbi ) nettoyés et grattés, filaments ôtés

1 botte de ( bouchenef ), 

1 bottes de selg arbi  ( blettes sauvages ) que l'on utilise avec le bouchnef, 2 si vous ne trouvez pas de bouchnef

khoubayza fraîche si possible ( mauve )

4 navets,

4 carottes,

1/2 chou vert

3 belles pommes de terre,

coriandre fraîche 1 bouquet,( dabcha )

tehrissa, pâte faites avec :

4 à 5 gousses d'ail pilées,

1 cs de carvi-coriandre en poudre ( tebel et carouia ) mais certains s'en passent

2 piments rouges secs pilés avec l'ail

2 cs ou plus de concentré de tomate,

1 oignon ,

huile, 1 bonne tasse à café d'huile

si vous n'avez pas de viande confite ou séchée, prenez 1 cc de graisses de mouton un morceau de lham kass


Nos aïeules nettoyaient et lavaient la crépine ( chahma ) de l'aid el kébir, séchaient à l'air une partie qui était utilisée pour mahjouba ou kesra harra, et l'autre était fondue à feu doux, filtrée et conservée dans des pots pour l'utiliser dans des plats spécifiques à défaut de viande pour apporter du goût, ce gras était utilisé par nos aïeules en hivers.





Préparation :

Faire revenir l'oignon émincé et la viande confite  dans le gras ou l'huile

mouiller d'un grand verre d'eau, 

plonger tous les légumes secs et laisser cuire jusqu'à tendreté

A mi cuisson , ajouter les cardes ( cardons ) , le chou coupé en grandes lanières, le  bouchnef et le sel et khoubayza grossièrement haché ,  les carottes en en assez gros dés , les navets et les pommes de terre 

le concentré de tomate, l'ail pilé avec le piment rouge sec, 

ajouter de l'eau à niveau des légumes

laisser mijoter doucement à feu doux 

les légumes verts et secs doivent être fondants avec une sauce réduite

ajouter en dernier le piment vert juste pour la saveur

servir chaud parsemé de coriandre fraîche ciselée et du pain maison ou matloue.



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